
Auto-entrepreneur et chômage : Peut-on vraiment cumuler les deux ?

Tu crois encore qu'auto-entrepreneur et chômage, ça ne fait pas bon ménage ? Comme si tu devais choisir entre manger des pâtes avec ton chômage ou tenter de lancer ton business ? Eh bien, c’est faux… En réalité, ce que personne ne t’explique, c’est que tu peux mixer les deux… à condition de connaître les règles du jeu.
D’abord, il faut briser une idée reçue. Alors non, créer une micro-entreprise ne coupe pas forcément tes allocations. Ensuite, tu dois comprendre que l’administration a prévu plusieurs dispositifs pour encourager les indépendants à démarrer sans tomber dans le vide.
Concrètement, trois options s’offrent à toi :
- ARE : maintien de ton allocation chômage, totale ou partielle, selon ton chiffre d’affaires.
- ARCE : capital versé en deux fois pour financer ton lancement.
- ATI : allocation spécifique aux travailleurs indépendants, en cas d’arrêt de ton activité.
Et selon France Travail : « Vous pouvez cumuler partiellement l’ARE avec les revenus d’une activité indépendante, tant que le total ne dépasse pas votre ancien salaire de référence. » Voilà qui casse le mythe « tout ou rien ».
Par ailleurs, il faut savoir que depuis avril 2025, le cumul de l’ARE avec les revenus d’activité est plafonné à 60 % des droits restants. En clair : l’État te laisse une marge, mais pas illimitée.
Bref, être auto-entrepreneur et au chômage n’est pas une impasse. C’est plutôt une passerelle qui te permet de tester ton activité indépendante sans flinguer ta sécurité financière. Et, si tu rêves de devenir entrepreneur web, tu as tout intérêt à comprendre ce mécanisme, parce que mal géré, ça peut vite virer au cauchemar administratif.
Auto-entrepreneur et chômage : la problématique réelle
À première vue, beaucoup pensent qu'auto-entrepreneur et chômage ne peuvent pas aller ensemble. Comme si créer une micro-entreprise revenait forcément à couper le robinet des allocations. Or, cette vision est fausse et bloque pas mal de monde.
En réalité, les règles ont été pensées pour encourager la création d’activité, pas pour la flinguer dès le départ. Dès lors, il est essentiel de comprendre ce qui relève du mythe et ce qui est réellement prévu par la loi.
Les idées reçues sur le chômage et l'auto-entreprise
Lorsque tu annonces ton projet d’auto-entrepreneur couplé au chômage, tu récoltes toujours les mêmes punchlines toutes faites :
- « Si tu bosses, ton chômage saute direct ! »
- « C’est interdit d’avoir une micro-entreprise en touchant l’ARE ! »
- « Tu dois forcément choisir : soit salarié indemnisé, soit indépendant, mais pas les deux ! »
Pourtant, ces affirmations tiennent plus de la légende urbaine que de la loi. En réalité, le système est construit pour que tu puisses cumuler chômage et auto-entreprise, avec des ajustements mensuels selon ton chiffre d’affaires.
Autrement dit, c’est comme une balance : plus tu gagnes avec ton activité, moins tu touches d’allocations, mais tu gardes toujours une part.
(Service Public, 2024) :
« Les demandeurs d’emploi créant une micro-entreprise peuvent conserver tout ou une partie de leur allocation chômage, selon leurs revenus déclarés. »
Et finalement, le vrai blocage ne vient pas des règles, mais des croyances. Tant que tu restes persuadé que c’est impossible, tu ne testes même pas. Alors qu’au contraire, comprendre ce mécanisme est une arme pour lancer ton projet, que tu deviennes artisan, commerçant ou même entrepreneur web.
La réalité légale en 2025 (ARE, ARCE, ATI, cumul 60 %)
En 2025, les règles sont claires : auto-entrepreneur et chômage peuvent se combiner via trois dispositifs principaux. Cependant, chacun a ses conditions et ses avantages.
Dispositif | Fonctionnement | Montant / durée | Risques |
---|---|---|---|
ARE | Allocation ajustée chaque mois selon ton CA, abattement appliqué (71 %, 50 % ou 34 %) | Cumul possible jusqu’à 60 % des droits restants depuis avril 2025 | Baisse progressive selon ton activité |
ARCE | Capital versé en deux fois (50 % puis 50 %) | 60 % du reliquat ARE | Plus risqué si ton activité ne décolle pas |
ATI | Filet de sécurité en cas d’arrêt | ~800 €/mois pendant 6 mois | Conditions strictes (liquidation ou activité non viable) |
Prenons un exemple simple. Imaginons que tu touches 1 500 € d’ARE par mois. Tu décides de lancer ton activité en micro-entreprise, en prestation de services, et tu réalises 2 000 € de chiffre d’affaires.
France Travail applique l’abattement forfaitaire de 50 % : ton revenu « retenu » n’est donc pas 2 000 €, mais 1 000 €. Et, c'est ce montant qui sert de base pour recalculer ton allocation.
Le calcul se fait en jours non indemnisés. Supposons que ton salaire journalier de référence (SJR) soit de 50 €. On divise le revenu retenu par le SJR : 1 000 € ÷ 50 € = 20 jours non indemnisés.
Un mois ayant 30 jours, il reste 10 jours indemnisables. Ton ARE tombe donc à 500 € (10 × 50 €).
Résultat final :
- 2 000 € de CA (avant charges sociales)
- + 500 € d’ARE
= 2 500 € dans la poche
Tu vois l’idée ? Contrairement à ce que beaucoup croient, être auto-entrepreneur et au chômage ce n’est pas un « choix à faire » mais bien un système de cumul. Par contre, tout dépend de ton activité, de ton abattement et surtout de ton SJR.
Ainsi, contrairement aux croyances, le système n’interdit pas le cumul. Il impose juste des règles pour équilibrer chômage et activité indépendante. Et c’est là que tu dois être malin : en comprenant ces leviers, tu sécurises ton lancement et tu prépares ton avenir d’entrepreneur web.
Auto-entrepreneur et chômage : les conditions pour en bénéficier
Avant de foncer tête baissée, faut être clair : auto-entrepreneur et chômage ce n’est pas du freestyle. Oui, le cumul est possible, mais seulement si tu coches toutes les cases administratives. France Travail et l’Urssaf veulent des déclarations précises, régulières, et sans entourloupe.

En d’autres termes, la liberté d’entreprendre existe, mais elle est conditionnée par des règles qu’il vaut mieux comprendre avant de te lancer.
Les démarches auprès de France Travail et de l’Urssaf
Si tu veux tirer parti du combo auto-entrepreneur et chômage, voilà la marche à suivre :
- Préviens France Travail dès la création de ta micro-entreprise.
- Maintiens ton actualisation mensuelle comme demandeur d’emploi.
- Enregistre ton activité à l’Urssaf, en choisissant ta périodicité déclarative (mensuelle ou trimestrielle).
Conseil cash : opte pour le mensuel. Pourquoi ? Parce que ça colle mieux au rythme des allocations et évite les régularisations galère en fin de trimestre.
Service-Public.fr (2024) :
« Les demandeurs d’emploi créant une micro-entreprise peuvent conserver tout ou une partie de leur allocation chômage, à condition de déclarer régulièrement leur chiffre d’affaires. »
Bref, ce n’est pas la paperasse qui doit te faire flipper. C’est juste un ticket d’entrée obligatoire pour garder ton ARE en lançant ton activité. Et si tu veux devenir entrepreneur web, tu verras que tout se fait en ligne, sans te déplacer et sans passer des heures au guichet.
Comment déclarer son chiffre d’affaires au chômage ?
Ici, pas question de jouer à cache-cache. Pour combiner le statut d'auto-entrepreneur + chômage, il faut déclarer ton chiffre d’affaires à deux endroits :
- Urssaf : pour tes cotisations sociales.
- France Travail : pour ajuster ton ARE.
Mais attention, ce n’est pas ton chiffre brut qui est pris en compte. France Travail applique un abattement forfaitaire pour estimer ton « revenu » réel :
- 71 % pour la vente de biens,
- 50 % pour les prestations de services,
- 34 % pour les professions libérales.
Exemple :
- Tu touches 1 200 € d’ARE par mois.
- Tu réalises 1 000 € de chiffre d’affaires en prestations de services.
- Après l’abattement de 50 %, France Travail retient 500 €.
- Ton salaire journalier de référence (SJR) est supposé être de 40 €.
- 500 € ÷ 40 € = 12,5 jours non indemnisés → arrondi à 13 jours.
Donc sur le mois, il reste 17 jours indemnisés : 17 × 40 € = 680 € d’ARE.
Résultat final :
- 1 000 € de CA
- + 680 € d’ARE
= 1 680 € au total
Scénario inverse corrigé :
- Tu touches 1 200 € d’ARE par mois.
- Tu réalises 3 000 € de chiffre d’affaires en prestations de services.
- Après abattement de 50 %, France Travail retient 1 500 €.
- Ton SJR est de 40 €.
- 1 500 € ÷ 40 € = 37,5 jours non indemnisés → arrondi à 38 jours.
Résultat : ton mois ne compte que 30 jours. Comme les 38 jours dépassent la durée, ton ARE tombe à 0 €.
Tu conserves 100 % de ton CA (3 000 €), mais plus d’allocations ce mois-là. Mais t'inquiètes pas, ce n’est pas perdu : ton compteur chômage est juste repoussé (tes droits restants ne s’évaporent pas).
La durée et les plafonds du cumul chômage et auto-entreprise
Dernière étape : combien de temps tu peux profiter du mix auto-entrepreneur et chômage et dans quelles limites ?
- Moins de 53 ans : cumul possible pendant 24 mois.
- 53 ans et plus : cumul possible pendant 36 mois.
- Depuis avril 2025 : plafonnement à 60 % de tes droits restants. Les 40 % restants sont soumis à validation par une instance régionale, sur justificatif d’activité en cours.
- Plafond de revenus : CA + ARE ne peuvent jamais dépasser ton ancien salaire brut de référence.
Tableau récapitulatif :
Situation | Durée du cumul | Plafond | Conditions particulières |
---|---|---|---|
Moins de 53 ans | 24 mois | 60 % des droits restants | Instance régionale pour les 40 % restants |
53 ans et + | 36 mois | 60 % des droits restants | Idem |
Tous âges | CA + ARE ≤ ancien salaire brut | Déclaration mensuelle obligatoire |
En clair, tu n’as pas l’éternité, mais tu as largement le temps de lancer ton business. Et si ton projet est d’évoluer comme entrepreneur web, ces deux à trois ans de cumul sont un tremplin royal pour sécuriser tes revenus sans te cramer les ailes.
Auto-entrepreneur et chômage : comment se fait le calcul ?
Quand tu mélanges le fait d'être auto-entrepreneur et au chômage, ça ne se fait pas au doigt mouillé. Il y a des règles précises, et si tu ne les comprends pas, tu risques de te tirer une balle dans le pied.

En réalité, France Travail ne prend pas ton chiffre d’affaires brut pour calculer tes droits, mais applique un abattement forfaitaire selon ton activité. Ensuite, ton ARE est recalculée chaque mois. Bref, pas de panique, mais accroche-toi, parce qu’on va décortiquer ça étape par étape.
Les abattements forfaitaires (71 %, 50 %, 34 %)
D’abord, il faut savoir que ton chiffre d’affaires (CA) n’est pas considéré tel quel. Il passe par un filtre, comme une passoire, qui retient une partie :
- 71 % pour les activités de vente de marchandises,
- 50 % pour les prestations de services commerciales et artisanales (BIC),
- 34 % pour les professions libérales (BNC).
Résultat : ce qui reste après cet abattement est considéré comme ton « revenu réel ». Et, c'est sur ce montant que France Travail applique une réduction de ton ARE.
Exemple simple : tu encaisses 2 000 € en prestation de services. On enlève 50 %, donc 1 000 € sont retenus comme revenu. Ce n’est pas ton CA brut qui compte, mais ton revenu « fiscal » estimé.
Exemple de calcul ARE + revenus auto-entrepreneur
Ensuite, ce revenu est utilisé pour réduire ton allocation. Concrètement, ton ARE est diminuée de 70 % du revenu retenu. Et le total ARE + revenus auto-entrepreneur ne doit pas dépasser ton ancien salaire de référence.
Imaginons :
- Ton ARE de base = 1 500 €
- Ton CA en micro BIC = 2 000 €
- Abattement forfaitaire de 50 % → revenu retenu = 1 000 €
- Salaire journalier de référence (SJR) = 50 €
- 1 000 ÷ 50 = 20 jours non indemnisés
ARE recalculée = 1 500 € – (20 jours × 50 €) = 500 €
Total que tu touches = 2 000 € (CA) + 500 € (ARE) = 2 500 €
Tu vois l’idée ? Tu n’y perds pas forcément. Même, tu gagnes une marge de sécurité pour tester ton activité sans couper complètement ton chômage.
(Service-Public.fr, sept. 2024) :
« Vous pouvez cumuler partiellement l’ARE avec les revenus d’une activité indépendante, tant que le total ne dépasse pas le salaire ayant servi de référence. »
Cumul partiel, intégral et reliquat des droits
Enfin, en 2025, le deal est clair :
- Cumul partiel : si tu génères un CA, ton ARE baisse en proportion.
- Cumul intégral : possible uniquement si ton CA est nul.
- Reliquat : les jours d’ARE non consommés sont reportés, donc tu ne perds pas tes droits, ils sont juste décalés.
En clair : si un mois tu gagnes beaucoup, ton ARE baisse, mais tu gardes tes droits pour plus tard. C’est comme un compteur en pause, pas un compteur supprimé.
Situation vs ARE
Situation | Effet sur ARE | Ce qu’il te reste en poche |
---|---|---|
Pas de CA déclaré | ARE intégrale | 100 % ARE |
Petit CA (ex. 500 € BNC) | ARE réduite proportionnellement | ARE + revenu auto-entrepreneur |
Gros CA (ex. 2 000 € BIC) | ARE fortement réduite mais non annulée | Total CA + reliquat ARE partiel |
Aucun droit restant (ARE épuisée) | Pas d’ARE | CA uniquement + éventuellement ATI |
Bref, être auto entrepreneur et au chômage, ce n’est pas un guet-apens. C’est une rampe de lancement, tant que tu piges les abattements et les plafonds. Et si tu veux te lancer comme entrepreneur web, c’est même un vrai tremplin pour démarrer sans stress financier.
ARE, ARCE ou ATI : quel dispositif choisir ?
Tu veux savoir comment jongler entre auto-entrepreneur et chômage sans te planter ? Voilà la vraie question : est-ce que tu préfères recevoir ton chômage au compte-goutte tous les mois, encaisser un capital direct pour lancer ton business, ou gratter une petite aide si tout part en vrille ?

Pour t’éviter de naviguer à l’aveugle, on va décortiquer l’ARE, l’ARCE et l’ATI.
ARE : le maintien mensuel des allocations chômage
Avec l’ARE, tu touches ton allocation comme si de rien n’était, sauf qu’elle est ajustée en fonction de ton chiffre d’affaires d’auto-entrepreneur. En clair, c’est une perfusion mensuelle qui te maintient debout.
- Avantage : tu as un revenu fixe tous les mois, même si ton business rame au début.
- Inconvénient : tes droits diminuent au fur et à mesure que tu gagnes du chiffre.
Exemple :
- Tu génères 1 200 € de CA en prestations de services.
- France Travail applique l’abattement de 50 % → revenu retenu = 600 €.
- Ton SJR (salaire journalier de référence) est fixé à 50 €.
- 600 ÷ 50 = 12 jours non indemnisés.
Si ton ARE de base est 1 200 €, France Travail retire 12 jours × 50 € = 600 €.
ARE recalculée : 600 € restants.
Revenu total = 1 200 € de CA + 600 € d’ARE = 1 800 €.
ARCE : l’option capital en deux versements
L’ARCE, c’est la stratégie du « file-moi le pactole tout de suite ». Tu touches 60 % de tes droits restants, en deux fois :
- 50 % à la création,
- 50 % six mois plus tard, si tu es encore en activité.
Autrement dit, tu reçois un gros boost au départ pour investir dans ton projet. Mais attention : ce choix est irrévocable.
- Avantage : tu démarres ton business avec du cash immédiat (ordi, pub, stock).
- Inconvénient : si ton projet capote, t’as cramé ton capital et plus d’alloc mensuelle pour amortir.
Cas pratique :
- Il te reste 10 000 € de droits chômage.
- Option ARE : tu continues à percevoir tes allocations chaque mois, en fonction de tes revenus auto-entrepreneur. Ça te permet d’étaler ton capital et de garder une sécurité si ton activité décolle lentement.
- Option ARCE : tu reçois 60 % de tes droits restants, soit 6 000 € (versés en deux fois : 3 000 € à la création, 3 000 € six mois plus tard si ton activité est toujours en cours). Les 40 % restants sont perdus.
- L’ARCE peut booster ton lancement si tu as besoin de trésorerie immédiate (pub, site, matos…), mais elle te prive du filet mensuel de l’ARE.
En gros, l’ARE c’est la sécurité, l’ARCE c’est le pari cash.
ATI : l’allocation chômage spécifique aux indépendants
L’ATI, c’est le filet de sécurité bricolé pour les indépendants. En gros, ça te verse environ 800 €/mois pendant 6 mois si tu fermes ton auto-entreprise parce qu’elle n’est plus viable. Autant dire que c’est un pansement sur une jambe de bois.
- Conditions :
- avoir bossé au moins 2 ans avec ton activité,
- avoir touché minimum 10 000 € de revenus sur l’une des deux dernières années,
- prouver que ton activité n’est plus viable (perte de 30 % validée par un comptable ou une chambre consulaire).
L’ATI, c’est mieux que rien, mais ne compte pas dessus pour vivre confortablement. C’est juste pour t’éviter la noyade le temps de rebondir.
Comparatif : ARE vs ARCE vs ATI
Dispositif | Forme de versement | Montant perçu | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|---|---|
ARE | Mensuel, ajusté selon CA | Variable selon cumul | Sécurité, revenu régulier, cumul possible avec CA | Diminue si CA élevé, dépend de l'actualisation mensuelle |
ARCE | Capital en 2 versements | 60 % des droits restants | Cash immédiat pour investir, liberté d’utilisation | Irrévocable, plus d’alloc mensuelles |
ATI | Forfait mensuel (6 mois max) | ~800 €/mois | Dernier recours si activité échoue | Montant faible, conditions strictes |
En bref : si tu veux de la sécurité, reste avec l’ARE. Si tu veux foncer et que tu crois dur à ton projet, l’ARCE te donne l’élan. Et si tout s’écroule, l’ATI sert juste de bouée de secours. À toi de voir si tu veux le confort, le risque ou la survie.
Auto-entrepreneur et chômage : cas pratiques
Chaque parcours est différent, et comprendre comment être auto-entrepreneur et au chômage dépend surtout de ton point de départ.

Selon que tu sois déjà au chômage, encore salarié ou que tu aies démissionné, les règles changent du tout au tout. Alors, autant décortiquer ça avec des cas concrets.
Tu es chômeur avant de créer ton auto-entreprise
En clair, tu touches déjà l’ARE quand tu décides de lancer ton activité. Bonne nouvelle : auto entrepreneur et chômage sont compatibles. Tu peux cumuler ton allocation et ton chiffre d’affaires, tant que le total ne dépasse pas ton ancien salaire de référence.
- Si ton chiffre d’affaires est nul au début → tu gardes 100 % de ton ARE.
- Si ton chiffre d’affaires grimpe → une partie de l’ARE sera réduite (70 % de tes revenus déduits de l’allocation).
- Le reliquat de tes droits est reporté : tu ne les perds pas, ils s’allongent dans le temps.
Cette formule est pratique pour tester ton projet sans crever de faim. En plus, tu restes inscrit à France Travail et tu déclares ton CA chaque mois. C’est un peu chiant, oui, mais c’est le prix pour rester couvert.
Tu étais salarié ou déjà auto-entrepreneur avant le chômage
Ici, scénario différent : tu avais déjà ta micro-entreprise en parallèle de ton boulot salarié. Quand ton contrat s’arrête, tu peux cumuler chômage et micro-entreprise.
- Tes allocations chômage démarrent normalement.
- Ton chiffre d’affaires s’ajoute, mais l’ARE sera recalculée chaque mois en fonction de l’abattement (71 %, 50 % ou 34 %).
- Le petit plus : tu ne perds rien, car cette activité est considérée comme « conservée ».
Autrement dit, auto-entrepreneur et chômage fonctionnent main dans la main dans ce cas. Tu bosses à ton rythme et tu sécurises tes arrières. C’est idéal si tu veux enfin basculer vers un mode entrepreneur web, en transformant ton activité secondaire en revenu principal.
Tu démissionnes pour créer ton activité
Là, c’est le parcours du combattant. Car une démission classique, c’est mort : pas d’allocations. Mais si ta démission est reconnue « légitime » pour création d’entreprise, alors tu peux ouvrir des droits au chômage. Pour ça, tu dois :
- justifier d’un projet réel et sérieux (validé par une commission spéciale),
- avoir travaillé au moins 5 ans chez le même employeur,
- rester inscrit à France Travail et remplir toutes les conditions de base de l’ARE.
Une fois validé, ton cumul d'auto-entrepreneur et chômage est possible. Mais attention : c’est la commission qui a le dernier mot. Si ton projet est bancal, c’est la douche froide.
Comparatif des trois situations
Situation de départ | Droits ARE | Cumul avec CA micro | Points forts | Points faibles |
---|---|---|---|---|
Déjà chômeur | Oui (ARE maintenue intégralement ou partiellement) | Limité au salaire de référence | Sécurité financière immédiate | Déclarations mensuelles obligatoires |
Salarié + auto-entreprise avant chômage | Oui, avec ajustement | Activité « conservée » donc cumul intégral possible | Tu ne perds pas tes droits et tu peux scaler ton activité | Abattements parfois difficiles à anticiper |
Démission pour création | Oui, mais seulement si « légitime » | Après validation du projet par commission | Permet de basculer direct dans ton projet | Conditions strictes, risque de refus |
Comme tu le vois, auto-entrepreneur et chômage ne s’opposent pas. Mais tout dépend de ta situation au départ. Et dans chaque cas, il vaut mieux bétonner ton dossier et anticiper tes démarches. Parce qu’entre les abattements, le calcul du CA et les justificatifs, c’est vite l’usine à gaz.
Auto-entrepreneur et chômage : que se passe-t-il si ton activité s’arrête ?
Quand tu arrêtes ton activité d’auto-entrepreneur, ça ne veut pas dire juste cliquer sur un bouton magique et retrouver ton chômage d’avant. En réalité, c’est un peu comme fermer un food-truck sans frigo : tu peux ranger la camionnette, mais les steaks déjà périmés, personne ne te les rembourse.

Alors, auto-entrepreneur et chômage : qu’est-ce que ça change vraiment quand tu poses les clés de ton business ?
Pas de cotisation chômage pour les indépendants
Concrètement, si tu étais salarié, tes cotisations servaient à financer ton droit au chômage. Mais en tant qu’auto-entrepreneur, tu ne cotises pas. Donc, aucun droit classique au chômage n’est généré par ton activité indépendante. C’est sec, ouais, mais c’est la règle.
Exemple : tu étais salarié avant de lancer ta micro-entreprise. Là, tu peux toucher ton ARE tant que tes droits courent encore. Mais si tu n’avais que ton activité indépendante, c’est mort.
Comparatif rapide
Statut | Cotisation chômage | Droits générés | Solution en cas d’arrêt |
---|---|---|---|
Salarié | Oui | ARE (allocation de retour à l’emploi) | ARE selon reliquat |
Auto-entrepreneur seul | Non | Aucun | ATI (si conditions remplies) |
Salarié + auto-entrepreneur | Oui (côté salarié) | ARE calculé sur ancien salaire | ARE maintenu ou réduit |
En résumé, être auto-entrepreneur et au chômage, c’est un mariage compliqué : tu ne touches rien si ton seul revenu vient de ton activité. Sauf… si tu coches la case ATI.
L’ATI comme filet de sécurité (conditions, montant, durée)
Heureusement, il existe l’ATI, l’allocation des travailleurs indépendants. Mais attention, c’est pas un jackpot : c’est un peu comme un parachute troué, il amortit la chute, mais tu te casses quand même un peu les dents.
Conditions d’accès à l’ATI (2025) :
- Avoir cessé ton activité indépendante de manière définitive (radiation de l’Urssaf).
- Justifier d’au moins 2 ans d’activité continue sous le même statut.
- Avoir généré un revenu minimum (actuellement environ 10 000 € par an en moyenne sur les 2 dernières années).
- Être en situation de liquidation judiciaire ou cessation pour motif économique.
Montant et durée :
- Environ 800 € par mois.
- Versés pendant 6 mois maximum.
- Non renouvelables.
Tu comprends bien : l’ATI, ce n’est pas fait pour relancer ton business de zéro, mais plutôt pour t’éviter de grignoter des pâtes sans sauce le temps de rebondir.
(Service-Public.fr) :
« L’allocation des travailleurs indépendants (ATI) garantit un revenu minimal en cas de perte d’activité, sous conditions strictes de durée et de revenu. »
En clair, auto-entrepreneur et chômage, ça rime rarement avec confort. Mais avec l’ATI, tu as au moins un petit matelas pour éviter de t’écraser direct au sol, mais ne compte pas trop dessus…
Auto-entrepreneur et chômage : comment sécuriser tes revenus ?
Tu peux être auto-entrepreneur et au chômage en même temps, mais si tu joues mal tes cartes, tu peux vite te retrouver coincé comme un joueur de poker qui a mis tapis avec une paire de 2.

Alors, comment éviter de flinguer tes droits et garder ton filet de sécurité ? Voyons ça ensemble.
Déclarer correctement son CA pour éviter les blocages
Le nerf de la guerre, c’est la déclaration mensuelle. Si tu es auto-entrepreneur et au chômage, France Travail ne devine pas ton chiffre d’affaires. Tu dois l’indiquer clairement, et surtout ne pas confondre chiffre d’affaires et bénéfice. Parce que si tu balances des montants faux, tu peux dire adieu à tes allocations pendant des mois.
Tu déclares ton CA, et France Travail applique un abattement forfaitaire (71 %, 50 %, 34 %) selon ton activité. Résultat : seul ton revenu « estimé » est pris en compte pour recalculer ton ARE.
➡️ Erreur fréquente n°1 : confondre CA et bénéfice. Non, tu ne déclares pas tes « restes après charges », mais bien ton chiffre d’affaires brut.
➡️ Erreur fréquente n°2 : oublier de cocher « activité non salariée » dans l’actualisation. Et là, blocage assuré.
➡️ Erreur fréquente n°3 : déclarer ton CA trimestriel au lieu du mensuel. Et hop, suspension.
Bref, déclare bien et tu évites les galères.
Prévoir un plan B : assurance, épargne et diversification
Être auto-entrepreneur et au chômage, c’est comme marcher sur un fil : tu avances, mais si tu glisses, pas de matelas pour te rattraper. Donc il faut préparer ton plan B.
- Une épargne de précaution : au moins 3 à 6 mois de charges perso de côté.
- Une assurance perte d’activité (ça existe aussi pour les indépendants, même si c’est rarement folichon).
- Une diversification de revenus : par exemple, ne pas dépendre uniquement de ton ARE + ton petit CA d’auto-entrepreneur, mais développer aussi des revenus digitaux (comme un entrepreneur web malin).
Exemple : tu touches ton ARE + tu montes ton micro-biz + tu bosses sur un projet en ligne. Même si France Travail coupe un peu ton indemnisation, tu as toujours une autre source pour tenir.
La solution digitale clé en main pour créer sa micro-entreprise
L’autre moyen de sécuriser, c’est de ne pas se planter dans la création. Parce que si tu rates ton immatriculation, si tu coches la mauvaise case ou si tu zappes l’Urssaf, tu pars déjà mal. Aujourd’hui, il existe des solutions 100 % digitales pour monter ton activité sans te taper la paperasse et sans faire d’erreur.
Tu remplis ton dossier en ligne, tu reçois ton numéro SIRET rapide, et tu es en règle sans avoir transpiré sur les formulaires. C’est pratique, économique, et parfait si tu veux lancer ton activité d’entrepreneur web ou ton petit business depuis ton canap’.
Sécuriser ses revenus quand tu es auto-entrepreneur et au chômage
Stratégie | Ce que ça change pour toi | Risque si tu zappes |
---|---|---|
Déclaration mensuelle correcte | ARE payé à temps et sans erreurs | Suspension ou retard de paiement |
Épargne de précaution | Filet de sécurité pour 3-6 mois | Stress total au premier imprévu |
Assurance perte d’activité | Indemnisation si tu fermes ton auto-entreprise | Zéro couverture |
Diversification des revenus | Plusieurs sources de cash en parallèle | Dépendance à l’ARE et blocage complet |
Erreurs fréquentes à éviter quand tu es auto-entrepreneur et au chômage
- Croire que le chômage tombe quoi qu’il arrive (non, il dépend de ta déclaration).
- Mélanger les dates : tu déclares ton CA à l’Urssaf ET à France Travail, ce n’est pas le même timing.
- Laisser traîner un oubli : chaque mois oublié, c’est un paiement bloqué, et ça peut durer longtemps.
Foire aux questions – Auto-entrepreneur et chômage
Quand on parle d'être auto-entrepreneur et au chômage, c’est toujours la même rengaine : t’as mille questions qui se bousculent et aucune réponse claire. Entre France Travail qui parle en mode administratif (et te perd au bout de deux phrases) et les forums où tout le monde balance son vécu sans contexte, t’as vite fait d’être plus perdu qu’avant.

Pourtant, c’est simple : il existe des règles précises, des calculs béton et même des aides spécifiques. Alors, pour éviter que tu t’arraches les cheveux ou que tu lâches l’affaire trop tôt, voici une FAQ complète, cash et sans bullshit, qui va droit au but.
Tu vas voir : chaque question qu’un futur ou actuel micro-entrepreneur se pose sur ses droits au chômage est décortiquée, expliquée. Pas de baratin, que du concret pour que tu comprennes enfin comment jongler entre les deux sans flipper.
Peut-on être auto-entrepreneur et toucher le chômage ?
Oui, c’est possible ! Mais attention, c’est pas le jackpot sans limites. Tu peux être auto-entrepreneur et au chômage en même temps, à condition de respecter les règles de France Travail. En clair, tes allocations ARE ne disparaissent pas d’un coup. Elles sont simplement recalculées en fonction de ce que tu déclares comme chiffre d’affaires.
Concrètement, France Travail applique un abattement forfaitaire (71 %, 50 % ou 34 % selon ton activité). Résultat : seule une partie de tes revenus est retenue dans le calcul, ce qui te permet de garder une partie du chômage. Autrement dit, tu touches deux robinets en même temps : tes allocations + tes revenus d’auto-entrepreneur.
Par contre, si tu dépasses certains plafonds ou que tu oublies de déclarer ton CA, ton ARE peut être réduit, voire suspendu. Donc pas de freestyle : tu dois déclarer ton activité dès la création de ta micro-entreprise auprès de France Travail et actualiser chaque mois.
En clair oui, chômage et auto-entreprise peuvent coexister. Mais, faut jouer selon les règles pour ne pas te retrouver avec zéro.
Comment cumuler chômage et auto-entreprise ?
Pour cumuler chômage et auto-entreprise, la mécanique est simple : tu continues de percevoir tes allocations, mais elles sont ajustées à ton CA. Le calcul se fait en soustrayant une partie de tes revenus (après abattement) de ton allocation mensuelle.
Prenons un exemple :
- CA déclaré : 1 000 €
- Activité commerciale → abattement 71 % → revenu retenu = 290 €
- Salaire journalier de référence (SJR) : 50 €
- 290 ÷ 50 = 6 jours non indemnisés
- Si ton ARE de base est 1 200 €, tu perds 6 × 50 € = 300 €
ARE recalculée : 900 €
Revenu total = 1 000 € de CA + 900 € d’ARE = 1 900 €
En clair, plus tu gagnes avec ton auto-entreprise, plus ton chômage diminue… mais il ne tombe pas à zéro tout de suite. C’est une sécurité qui t’évite de te crasher dès les premiers mois.
Astuce : pour un entrepreneur web, ce système est malin car les premiers mois, ton CA est souvent faible. Du coup, tu gardes une bonne partie de tes allocations tout en lançant ton activité en ligne sans mourir à petit feu.
Quel est le calcul du chômage pour un auto-entrepreneur ?
Là, c’est le nerf de la guerre. France Travail calcule ton chômage comme suit :
- On prend ton chiffre d’affaires déclaré.
- On applique l’abattement forfaitaire :
- 71 % pour la vente de marchandises,
- 50 % pour les prestations commerciales et artisanales,
- 34 % pour les professions libérales.
- On obtient ton revenu retenu.
- Ce revenu est soustrait de ton allocation mensuelle de base.
Exemple :
- CA déclaré : 2 000 €
- Prestations de services → abattement 50 % → revenu retenu = 1 000 €
- Salaire journalier de référence (SJR) : 50 €
- 1 000 ÷ 50 = 20 jours non indemnisés
- Sur un mois de 30 jours, il reste 10 jours indemnisés
- Si ton ARE de base est 1 500 €, tu touches 10 × 50 € = 500 €
Revenu total = 2 000 € de CA + 500 € d’ARE = 2 500 €
Résultat : tu gardes un mix chômage + revenus. C’est comme si tu avais une balance : d’un côté ton ARE, de l’autre ton CA, et France Travail équilibre le tout.
Auto-entrepreneur : ARE ou ARCE, que choisir ?
Tu hésites entre garder ton ARE ou demander l’ARCE (versement en capital) ? Voilà un petit tableau comparatif :
Dispositif | Fonctionnement | Avantages | Limites |
---|---|---|---|
ARE | Versement mensuel recalculé selon ton CA | Sécurité, revenu régulier, cumul possible | Plus lent, dépend de ton CA |
ARCE | 60 % des droits versés en deux fois | Cash immédiat, trésorerie pour lancer ton projet | Plus de chômage mensuel, pas de retour en arrière |
ATI | Allocation spécifique si ton activité échoue | Petit filet de sécurité (environ 800 €/mois pendant 6 mois) | Conditions strictes, montant faible |
Si tu veux sécuriser ton quotidien, choisis l’ARE. Si tu veux un gros coup de boost cash dès le départ, l’ARCE est plus adaptée. L’ATI, elle, sert seulement si tout capote.
Peut-on cumuler 100 % du chômage avec la micro-entreprise ?
Non. Là, faut être clair : toucher ton ARE complet + garder tout ton CA, c’est un gros mytho. Le système prévoit toujours un ajustement. Autrement dit, si tu déclares un CA, ton allocation baisse.
En revanche, les premiers mois, si ton CA est nul (ou très faible), tu peux conserver 100 % de tes allocations chômage. Mais dès que l’argent rentre, France Travail recalcule.
Pour un entrepreneur web, c’est plutôt avantageux : tant que ton site ne rapporte presque rien, tes droits restent intacts. Tu as le temps de monter ton trafic et d’installer ton business en ligne sans pression immédiate.
Que se passe-t-il si je ferme mon auto-entreprise ?
Si ton projet échoue (ça arrive), tu peux retrouver tes droits chômage restants. C’est ce qu’on appelle le reliquat ARE. En clair, les droits que tu n’as pas consommés reviennent dans la balance. Mais attention : ça ne marche que si tu avais ouvert ton auto-entreprise alors que tu étais déjà indemnisé.
Si tu fermes ton activité après une démission non légitime, là c’est mort, pas de droits récupérables. Et si tu as choisi l’ARCE, tu n’as plus d’ARE derrière.
Bref, avant de tout fermer, calcule bien tes coups. France Travail ne fait pas de cadeau si tu as grillé tes cartouches.
Qu’est-ce que l’ATI pour les indépendants ?
L’ATI (allocation travailleurs indépendants) est une aide spéciale si ton activité s’écroule et que tu n’as plus de revenus. Le montant est d’environ 800 € par mois pendant 6 mois.
Mais, c’est pas automatique. Pour l’obtenir, il faut :
- avoir généré au moins 10 000 € de revenus sur les deux dernières années,
- être en liquidation ou cessation forcée,
- ne pas avoir de grosses ressources à côté.
En clair, l’ATI n'est pas une roue de secours dorée, mais plutôt un radeau de survie. Ça peut t’aider à respirer un peu, mais ça ne remplace pas un vrai plan de revenus.
Faut-il déclarer son chiffre d’affaires à France Travail tous les mois ?
Oui, sans faute. Chaque mois, tu dois :
- Déclarer ton CA à l’Urssaf.
- Actualiser tes revenus sur ton espace France Travail.
Si tu oublies, ton allocation chômage peut être bloquée. Et crois-moi, ça arrive plus vite que prévu : un clic de travers et boum, ton dossier est suspendu.
Mon conseil : note une alarme récurrente dans ton agenda. C’est chiant, mais indispensable si tu veux rester dans les clous et continuer à profiter de ton statut auto-entrepreneur et chômage.
Auto-entrepreneur et chômage : ton choix maintenant
Être auto-entrepreneur et au chômage n'est pas une arnaque, mais une vraie porte de sortie. Toutefois, soyons clairs : attendre ton virement mensuel sans rien bouger, c’est comme pisser dans un violon, ça ne sert à rien. Le système est là pour t’aider à rebondir, pas pour te bercer.
Tu as trois routes devant toi : ARE, ARCE, ATI. Pas besoin de tourner autour du pot, regarde :
Dispositif | Versement | Avantages | Limites |
---|---|---|---|
ARE | Mensuel | Revenus réguliers | Déduction selon ton CA |
ARCE | Capital (2 fois) | Cash direct pour lancer | Plus d’ARE après |
ATI | Allocation courte | Filet de sécurité | Montant faible |
Avec ça, difficile de dire que tu ne savais pas. Être auto-entrepreneur et au chômage, ça marche si tu respectes les règles : déclarer ton chiffre d’affaires chaque mois, choisir le bon dispositif et prévoir un plan B (assurance, épargne, side business).
Retiens ces 3 leviers :
- Déclare ton CA pour ne pas te faire couper tes droits.
- Choisis ton dispositif selon ta vision : stabilité (ARE), cash (ARCE), sécurité (ATI).
- Anticipe l’avenir avec un plan B solide.
Alors, tu fais quoi ? Tu continues à subir ton chômage ou tu l’utilises comme carburant pour enfin devenir entrepreneur web et reprendre le contrôle ?
Parce qu’au fond, l’histoire d'auto-entrepreneur et chômage, c’est un choix. Soit tu restes spectateur de ta vie, soit tu te bouges et tu transformes ton chômage en tremplin vers l’indépendance.
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