
Travail non déclaré sur Internet : Et pourquoi pas ?

Bien entendu, c’est interdit hein.
T’as peut-être déjà vendu un visuel sur Canva à 12 €, encaissé trois commissions d’affiliation par mois sur ton blog, ou proposé un service de rédaction vite fait sur Insta… Et là, tu te demandes si, officiellement, t’es pas déjà dans le travail non déclaré sur Internet. Pas déclaré, pas cadré, pas protégé. Pas illégal ? Hmm, pas sûr...
Tu ne t'es pas levé un matin en mode « Tiens, si je fraudais l’État ». NON. T’as juste voulu bricoler un truc pour faire rentrer un billet, compenser ton RSA ou fuir un taf qui te broyait. T’as juste lancé une idée depuis ta chambre, sans statut, sans plan précis. Et ça a pris. Mais maintenant, t’as une boule au ventre. Tu ne sais plus si t’as juste testé un truc… ou si t’es déjà dans le délit.
Le travail non déclaré sur Internet, c’est comme une plaque de verglas : tu crois que tu contrôles, que ça passe... jusqu’au moment où tu t’éclates la gu*ule. Et là, t’as droit à un cocktail URSSAF + CAF + impôts. C’est pas l’ambiance startup ici hein, mais le crash.
Alors, le vrai souci, ce n'est pas que t’arnaques le système. Le vrai souci, c’est que personne ne t'a jamais clairement expliqué où s’arrête le test et où commence le travail dissimulé. Ni comment régulariser les choses sans passer ta vie au téléphone avec l’administration.
Alors lis bien. Parce qu’ici, je ne vais pas t’assommer avec des articles de loi. Juste t’expliquer :
- À partir de quand t’es dans l’illégal ;
- Ce que tu risques concrètement ;
- Et surtout, comment tu peux sécuriser ton activité et devenir un entrepreneur web clean, sans paperasse, sans RDV et sans te cramer.
Travailler sur Internet sans statut : ce que tu fais déjà sans y penser
Tu penses peut-être que ce que tu fais sur Internet, c’est « rien de sérieux ». T’as vendu quelques fringues sur Vinted, touché 12 € avec un visuel sur Canva, ou publié des articles sponsorisés à 15 € pièce. T’appelles pas ça un business. Et pourtant, juridiquement, c’est déjà du travail non déclaré sur Internet.
Pas besoin d’être Jeff Bezos pour se faire repérer. Il suffit d’un virement PayPal, d’un lien affilié, d’une fiche produit sur Etsy ou d’un micro-service sur ComeUP… et t’es dans le champ du travail dissimulé en ligne, même si tu gagnes des cacahuètes. Tu veux juste tester ? Très bien. Mais l’administration, elle, elle ne juge pas ton intention. Elle regarde les faits.
Et le pire, c’est que souvent, tu fais ça par survie, pas par malice. T’as besoin de sortir la tête de l’eau, de fuir ton taf toxique ou d’éviter les appels de la CAF qui te demandent encore une attestation. Alors, tu montes un truc, vite fait, sans structure. Et sans le vouloir, tu mets un pied dans une activité non déclarée sur Internet.
Et ce pied-là, il peut t’embarquer bien plus vite que tu crois.
Ces petits boulots en ligne qui rentrent dans le travail non déclaré
Le travail non déclaré sur Internet n'est pas que réservé aux escrocs en costard qui font du dropshipping à Dubaï. C’est toi, moi, tout le monde, dès qu’on touche 20 balles pour un visuel, une story, un article ou un lien affilié. Même une seule fois.
- Tu fais des missions sur Malt ou ComeUp ?
- Tu vends un e-book sur Gumroad ?
- Tu partages des liens d’affiliation sur ton compte TikTok ?
Bingo. C’est une activité économique.
Et, qui dit activité = obligation de déclaration. Sans ça, t’es dans l’illégal. T’as pas besoin d’un bureau, d’un site pro ou d’une entreprise de 10 personnes. Une vente suffit. Même une seule. Et l’URSSAF, la CAF, les impôts… eux, ils rigolent pas avec ça.
Exemple : Sarah vend un logo sur Insta pour 50 €. Elle reçoit un virement sur PayPal. Aucun contrat, aucun statut, juste une cliente. Résultat : juridiquement, elle vient de lancer une activité. Sans le savoir, elle vient aussi de cocher toutes les cases du travail au noir sur Internet.
Et, qu'on soit clair : le fait que tu sois débutant, ou que tu « fasses ça pour voir », ça ne change strictement rien. Si ton contenu ou ton produit est monétisé, t’as l’obligation de le déclarer. Sinon, t’es dans le flou… et le flou fiscal, ça ne pardonne pas.
À quel moment ça bascule dans l’illégalité (même si tu gagnes peu)
Tu veux une réponse simple ? Dès le premier euro encaissé. Même 1 €. Même si c’est ton cousin qui t’a payé pour rédiger sa bio Tinder. Même si t’as reçu ça « entre amis » sur PayPal. L’administration s’en fout. Si tu gagnes de l’argent sur Internet, tu dois déclarer l’activité.
Et non, les excuses type « je teste » ou « je ne gagne rien » ne protègent pas juridiquement. La loi regarde si t’as une intention de générer des revenus. Et devine quoi ? Si t’as posté une offre, si t’as promu ton produit, si t’as mis un lien traqué… bah oui, t’es dedans. T’as monté un business, même sans le vouloir.
T’as pas besoin d’être un entrepreneur web assumé avec tunnel de vente et branding béton. T’as juste besoin d’avoir encaissé de l’argent. Et ça, c’est suffisant pour que ça bascule en travail dissimulé.
Et si tu penses que t’es tranquille parce que t’es « petit » ? Mauvaise pioche...
L’administration, aujourd’hui, c’est pas un huissier en scooter. C’est une IA qui recoupe les paiements PayPal, les mentions sur les réseaux, les annonces, les fiches Google… T’as plus besoin d’avoir pignon sur rue pour te faire griller. T’as juste besoin d’avoir cliqué sur « publier ».
Alors si t’as pas envie de te faire serrer pour un logo vendu à 50 balles, faut que t’envisages sérieusement de régulariser. Et t’inquiète pas : plus bas dans cet article, je t’explique comment t’immatriculer seul, sans appeler personne, sans t’arracher les cheveux, sans faire la queue à la CCI.
Travail non déclaré sur Internet : ce que dit vraiment la loi
Tu te dis peut-être que personne ne regarde ce que tu fais, que c’est « trop petit pour être inquiétant ». Faux. Le travail non déclaré sur Internet est encadré par la loi. Et, c'est pris très au sérieux, même si t’agis depuis ton canapé avec un vieux PC portable, une connexion bancale et trois commissions d’affiliation par mois.

Faut pas croire que parce que t’as pas un business à six chiffres, t’échappes aux règles. La loi ne juge pas ton chiffre d’affaires, elle juge l’acte. Et l’acte, c’est de vendre, proposer un service, encaisser… sans être immatriculé. Même si tu fais ça en mode test, même si tu « vois si ça prend », c’est du travail dissimulé en ligne.
L’article L8221-1 du Code du travail, traduit sans bullshit juridique
C’est là que tout commence. Cet article, c’est le marteau-pilon de l’administration. Il dit, en gros : si tu exerces une activité pro sans la déclarer, t’es dans la dissimulation d’activité. C’est une infraction. Et une infraction n'a rien à voir avec un petit rappel à l’ordre. C’est un délit pénal.
T’as pas besoin d’être une entreprise. Il suffit que tu bosses pour ton propre compte, de façon régulière ou non, avec l’intention de générer un revenu. Donc, si t’as mis en vente un pack d’icônes sur Gumroad, même à 5 €, si t’as envoyé un devis sur Discord, si t’as encaissé via PayPal pour une mission… t’es dedans.
Et pas besoin de plaque en or pour se faire choper. Une story Insta, un post sur un forum, un lien affilié dans une bio suffit à prouver ton activité.
Et c’est là que tu flippes un peu. Tu te rends compte que ce que tu fais n'est pas juste un test, c’est déjà considéré comme une activité économique. Et donc, t’as des obligations.
Tu bosses en dropshipping, freelance ou affiliation ? T’es visé, point
T’as lancé un blog monétisé sans statut ? Tu fais des ventes en print on demand ? Tu rédiges pour des clients sur Insta, sans SIRET ? C’est pareil. Même si t’es « juste un petit freelance du dimanche », tu rentres dans la définition du travail au noir sur Internet.
Et, que tes clients soient en France ou à l’autre bout du monde, l’administration regarde où tu es TOI, et ce que TOI, tu encaisses. T’as une activité ? Tu gagnes de l’argent ? T’es concerné. Même si c’est 20 balles par mois.
Et là, faut que je t’arrête net :
- « Je débute » n’est pas une excuse légale.
- « Je veux tester avant de me déclarer » non plus.
- « Je ne gagne presque rien » → ça ne passe pas.
Tant que t’as pas de statut, t’es en train de jouer avec le feu. Et l’URSSAF, la CAF, les impôts, ils ne rigolent pas. Quand ils débarquent, ils ne font pas de distinction entre toi et le gros malin qui cache 100K/an au fisc.
Et c’est là que le statut de micro-entrepreneur devient ton meilleur pote. Ton pare-balles administratif.
Ce n'est pas juste un formulaire. C’est un filet de sécurité. Ça te protège :
- contre les contrôles qui dérapent,
- contre les sanctions civiles et pénales,
- contre les remboursements que tu pourrais devoir à la CAF ou à la sécu.
Et surtout, ça ne coûte rien (ou presque), ça se fait en ligne, ça prend 10 minutes. Et là où tu flippes aujourd’hui de gagner 100 € « en douce », demain tu les encaisses légalement, sans te planquer.
Tu veux continuer à bosser sur Internet sans te faire allumer ?
Lis bien la suite. Parce que je vais te montrer comment t’immatriculer seul, sans appeler personne, sans galérer, sans te ruiner. Juste en cliquant au bon endroit.
Risques réels du travail non déclaré sur Internet : faut pas jouer au c*n
T’as peut-être l’impression que t’es trop petit pour qu’on vienne t'embêter... Que ton travail non déclaré sur Internet passe sous les radars parce que tu fais « juste quelques ventes » ou « quelques missions en douce ». Mauvais calcul. La réalité, c’est qu’on est en 2025, et que l’administration a plus d’yeux sur toi que ta propre mère.

Même si tu touches le RSA, que t’habites dans un bled paumé, ou que tu bosses à minuit depuis ton canap’, t’es pas invisible. Ton compte PayPal, ton blog, ton Insta, ton Ko-fi... la machine fiscale les a dans le viseur. Et quand ça part en contrôle, c’est pas pour discuter.
Amendes, redressement, CAF, URSSAF, impôts : le combo que t’as pas envie de vivre
Le travail dissimulé N'EST pas un jeu. Ce n'est pas une erreur de débutant qu’on corrige avec un formulaire. C’est un délit, classé dans le Code du travail, article L8221-1. Et ce que tu risques n'a rien à voir avec le cinéma :
- Jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende. Oui, même si t’as gagné que 800 € sur l’année.
- Un redressement URSSAF, avec rattrapage de toutes les cotisations que t’as pas versées. Et là, c’est rétroactif.
- La suspension de tes aides sociales : RSA, APL, complément d’invalidité… Si t’as cumulé ça avec un travail au noir sur Internet, ils récupèrent tout. Et ils le font.
- Un contrôle fiscal, surtout si t’as encaissé avec Stripe, Revolut ou PayPal. Ces plateformes collaborent avec les services de l’État. C’est pas un mythe.
Et le pire ? T’as aucun levier pour t’en sortir. Tu ne peux pas pleurer que t’étais « juste en test ». Tester sans structure, c’est déjà produire. Et produire sans être déclaré, c’est déjà frauder.
Aujourd’hui, le cumul RSA et business non déclaré, c’est l’un des trucs les plus surveillés. Le moindre bug dans tes infos CAF ou la moindre alerte bancaire, et bam : lettre recommandée, enquête, suspension de droits.
Tu crois que c’est exagéré ? Pose la question dans n’importe quel groupe de freelances. Y en a toujours un qui s’est fait épingler pour 300 balles perçus « sans le dire ».
Ce qui déclenche une alerte (et non, c’est pas qu’une dénonciation anonyme)
Non, c’est pas toujours un voisin aigri ou une ex toxique qui te balance. Aujourd’hui, les algorithmes font le taf. T’as mis ton lien Ko-fi dans ta bio Insta ? T’as un canal Telegram où tu proposes du contenu premium ? Ou t’as lancé un e-book sur Gumroad ? Félicitations, t’as laissé une preuve d’activité professionnelle publique.
Mais attends, c’est pas fini. L’administration croise les données :
- Tes entrées d’argent sur PayPal ou Lydia.
- Tes déclarations CAF.
- Tes réseaux sociaux.
- Ton blog, même s’il a 4 vues par mois.
Ils regardent aussi les virements réguliers, les mentions « don » un peu trop répétées, les plateformes comme Tipeee, Stripe, Revolut... Même les noms de fichiers ou les libellés de virement peuvent suffire.
Et une fois qu’ils ont un doute, ils grattent. Et tu ne peux pas les arrêter. Même si t’as bossé depuis ta chambre, sans structure, sans site, sans ambition. Ton intention de rester discret n’a aucune valeur face à la loi.
Alors ouais, tu peux tenter de continuer comme ça. Mais la peur du contrôle URSSAF, elle finit par te pourrir le sommeil. Chaque e-mail inconnu devient une menace, chaque courrier un potentiel redressement. Et tu sais ce qui te coûtera le plus cher ? Ce n'est pas l’amende. C’est la charge mentale.
La suite, on en parle ?
Pourquoi ton activité sur le web peut te trahir sans prévenir ?
Tu crois que tant que t’as pas un site, un logo et une boutique en ligne, t’existes pas. Mais c’est faux. Ton travail non déclaré sur Internet laisse des traces partout. Et aujourd’hui, ces traces sont collectées, croisées, analysées. Même sans carte de visite, t’as déjà un pied dans l’illégalité. Et ça, les autorités, elles ne kiffent pas.

T’as peut-être l’impression que « tu testes un peu », que « t’es pas encore un vrai entrepreneur web ». Mais STOP : dès que tu touches un centime en ligne, t’es dans la zone rouge. Peu importe que ce soit 30 € sur Gumroad ou 200 € via PayPal. Si t’as pas de statut, t’es vulnérable. Et y a zéro joker.
Les outils de surveillance fiscale et sociale qui pistent les activités en ligne
Les administrations ont des moyens bien plus avancés que ce que tu crois. URSSAF, impôts, CAF… ils utilisent des logiciels de détection d’activité suspecte, croisent les données publiques (posts, commentaires, plateformes de paiement) et peuvent déclencher des enquêtes à distance.
T’as un compte TikTok qui parle de business ? Tu montres que tu gagnes de l’argent depuis chez toi ? Même si t’as pas encore « officiellement » lancé ton projet, toutes ces preuves peuvent être utilisées contre toi pour prouver une dissimulation d’activité.
Et puis arrête de te rassurer avec des excuses du style : « je fais ça juste pour tester ». Y a pas de mode démo dans le Code du travail. Si tu encaisses, t’es dedans. Tester en encadré noir, c’est bon pour Netflix, pas pour les revenus.
En bref : même si t’as pas encore la casquette d’entrepreneur web, le système te classe comme actif dès le premier virement. Et ça, ce n'est pas toi qui choisis. C’est eux.
Quand le cumul RSA + business non déclaré te retombe sur la gu*ule
C’est le cas classique. Tu touches le RSA, et tu fais des petites ventes sur Internet pour compléter. Rien d’horrible en soi. Sauf que c’est interdit si tu ne déclares pas cette activité. Résultat ? Trop de personnes se retrouvent à devoir rembourser des mois d’aides sociales, avec, en prime, une procédure pénale dans la gu*ule.
Et crois-moi : quand t’as peu de moyens, vaut mieux pas se coltiner ça. Car, c’est l’effondrement. Lettre de la CAF, contrôle URSSAF, menace de radiation… chaque e-mail inconnu devient une menace. Et tout ça pour quoi ? Pour quelques dizaines d’euros que t’aurais pu encadrer légalement avec un simple numéro SIRET.
T’as pas besoin d’un business ultra-rodé ou d’un statut bétonné pour démarrer clean. Tu peux te lancer sans te griller, avec une structure simple, rapide et adaptée à ton rythme. C’est ça, être un vrai entrepreneur web. Pas un gars qui flippe en ouvrant sa boîte e-mail.
Tu t’es déjà fait un petit billet ? Ce que tu peux (encore) faire
Ok. T’as peut-être déjà encaissé un ou deux paiements. Peut-être même que t’as facturé régulièrement sans statut, en pensant que ça passerait. Ou alors, t’as juste activé ton lien d’affiliation « pour tester ». Peu importe. Le travail non déclaré sur Internet est tout simplement un piège vicieux. Mais, t’es pas foutu pour autant.

Et c’est souvent ça, le dilemme :
Tu veux juste voir si ça marche. T’as pas envie de tricher. Mais, t’as pas non plus envie de te faire fliquer. Résultat ? Tu stagnes dans une zone grise, à jongler entre scrupules et survie. Et ça, c’est le combo parfait pour te griller sans t’en rendre compte.
Comment régulariser ton activité sans t’enfoncer
Déjà, respire. Le but ici n'est pas de te faire la morale, mais de t’ouvrir une vraie sortie de secours. Si t’as perçu des revenus en ligne sans les déclarer, t’as deux options :
- Faire comme si de rien n’était (et serrer les fesses à chaque notification « ameli.gouv »)
- Ou prendre les devants maintenant, pendant que c’est encore jouable.
Tu peux demander une régularisation volontaire, en déclarant ton activité rétroactivement. Ça n'a rien de marrant, mais l’administration est souvent plus clémente quand tu viens de toi-même. Tu minimises les sanctions, tu répares, et tu repars propre. Et si t’as gagné moins de 5 000 €/an, c’est souvent absorbable.
Et pour les petites ventes ou missions passées ? Tu peux les inclure dans ta première déclaration officielle… si tu t’immatricules vite. Le tout, c’est d’avoir une preuve que t’as agi. Parce que si tu continues comme si de rien n’était… c’est là que ça part en vrille.
Et surtout : si un jour tu veux vraiment créer ton site, lancer une vraie activité de freelance ou de formateur, tu ne veux pas traîner un passif pourri. Le jour où tu veux déposer un dossier d’aide ou louer un local, tout va ressortir. Et ça va piquer.
Les erreurs à ne pas faire si t’as déjà encaissé sans déclarer
Erreur numéro 1 : croire que t’es « hors radar » parce que tu passes par une plateforme étrangère ou que tu utilises des paiements « entre amis » PayPal. Faux. Tout est traçable aujourd’hui. Les administrations ont des logiciels qui croisent les infos plus vite que ton cerveau à 8h du mat.
Erreur 2 : penser que « tant que c’est peu, ça passe ». Nope. Y'a pas de montant magique. Même 30 balles gagnés avec un template Notion, c’est du travail dissimulé si t’as pas de statut.
Erreur 3 : attendre d’avoir un « vrai business » pour faire les choses bien. Ça, c’est le piège mental de 90 % des débutants. T’attends le site, le logo, les premiers clients réguliers… sauf que, t’as déjà encaissé. Et chaque jour qui passe, tu empiles les preuves contre toi.
Bref, arrête d’attendre l’alignement des planètes. Formalise ton activité maintenant, pendant que t’as encore la main. Et si tu veux une méthode simple, rapide, sans prise de tête, sans rendez-vous chiant ni vocabulaire juridique en latin, va jeter un œil ici : comment s’immatriculer seul.
Tu veux créer ton activité sans prise de tête ? Voilà comment le faire bien
T’as pigé que le travail non déclaré sur Internet n'est pas tenable longtemps. Maintenant, t’as deux options : continuer à bidouiller comme un ado qui vend des cartes Pokémon sous le manteau, ou lancer ton business sur Internet légalement, sans te taper 47 PDF à imprimer et 3 appels à l’URSSAF. Oui, c’est possible. Oui, c’est rapide. Et non, t’as pas besoin de parler à un banquier en costard pour y arriver.

Et si t’hésites encore, laisse-moi te raconter l’histoire de Sonia. Elle avait balancé un petit lien d’affiliation sur un forum beauté. Juste pour voir. Bim : 138 €. Elle a tout laissé sur PayPal, en se disant que ça passerait sous le radar. Trois mois plus tard, lettre de la CAF : trop-perçu, contrôle, demande de remboursement. Tout ça pour un test « innocent ». T’as pas envie de finir comme Sonia, non ?!
Micro-entreprise : le cadre le plus simple quand tu bosses depuis chez toi
Si t’es freelance, affilié, créateur de contenu, vendeur sur Etsy ou juste curieux de devenir entrepreneur web, le statut de micro-entreprise, c’est la base. Pas besoin de local, de comptable, ni de capital. Tu bosses depuis ta chambre ? C’est bon. Tu veux lancer un blog monétisé ou vendre un e-book ? C’est bon aussi. Ce statut est fait pour toi.
Tu déclares ton activité en ligne, tu reçois ton numéro SIRET, et tu peux facturer dès le lendemain. Sans rendez-vous, sans business plan, sans code secret. Et ça marche aussi si t’as le RSA ou que t’es au chômage (sous conditions). Tant que tu déclares, tu sécurises ton revenu, même s’il est petit. Mieux : tu payes des charges uniquement si tu gagnes de l’argent. Donc zéro risque de payer pour du vent.
⚠️ Erreur fréquente : te planter de catégorie en ligne. Genre, tu vends des produits faits sur Canva et tu te déclares « profession libérale » au lieu de « commerçant ». Résultat ? Mauvais code APE, cotisations dans le vent et URSSAF qui te harcèle 6 mois plus tard. Prends 5 minutes pour choisir la bonne option. Et si t’as un doute ? Y a des plateformes qui te guident.
En gros : tu veux te lancer comme entrepreneur web sans te mettre dans la sauce ? Ce statut, c’est ta bouée. Pas besoin d’être un pro, faut juste te poser, te déclarer proprement, et t’éviter des nuits blanches à flipper pour 100 € encaissés au black.
Les étapes concrètes pour être en règle sans ruiner ta motivation
Tu veux te déclarer, mais t’as déjà des palpitations rien qu’à lire « formulaire Cerfa » ? Respire. Aujourd’hui, t’as des outils qui font tout pour toi, sans galère, sans paperasse, sans prise de tête. En quelques clics, t’es en règle. Et surtout, t’as pas à décrocher ton téléphone (amen).
Concrètement, voilà ce que tu peux faire :
- Choisir un statut juridique adapté (on t’aide à ne pas te planter),
- Générer automatiquement tes documents,
- T’immatriculer à l’INSEE 100 % en ligne, sans bouger de ton canapé,
- Obtenir ton numéro SIRET vite fait bien fait.
Y'a même un assistant de création d’entreprise intégré : tu réponds à quelques questions, et le système s’occupe du reste. Zéro stress. T’as plus qu’à valider. Même la publication légale, la déclaration d’activité et l’enregistrement officiel sont pris en charge.
Et si tu bloques ? Y a un vrai support, avec des humains qui te répondent sans jargon. Tu peux poser ta question un dimanche soir sans avoir honte. Résultat : t’es couvert, t’as ton SIRET, et tu peux te concentrer sur ce qui t’importe : générer des revenus propres, sans flippe à chaque notification CAF ou message de l’URSSAF.
Comment devenir un entrepreneur web sans tomber dans le piège de l’illégalité
Tu veux fuir le salariat, bosser de chez toi, éviter les appels, les rendez-vous, les collègues relous ? Bienvenue dans le game. Mais pour que ton business dure, il doit être clean. Et ça commence par arrêter le travail non déclaré sur Internet.

Le black n'est pas un plan B solide. C’est un ticket vers l’instabilité, les angoisses… et parfois même les emmerdes juridiques.
Monter un side business clean, sans paperasse ni galère juridique
Tu peux très bien démarrer un side hustle*, un blog, un compte affilié ou une activité de vente sans transformer ta vie en enfer administratif. Le but n'est pas d’avoir un cabinet d’avocat derrière toi. C’est juste d’être en règle. Et ça, c’est possible avec les bons outils (et deux neurones en mode focus).
*Side hustle : c'est un petit business parallèle que tu lances à côté de ton activité principale (salariat, études, chômage, etc.)
Aujourd’hui, t’as des solutions pensées pour toi :
- Tu réponds à quelques questions ;
- On génère pour toi les bons documents ;
- Tu reçois ton numéro SIRET en 72h max ;
- Et t’es prêt à encaisser légalement.
Pas besoin de rendez-vous, de dossier à l’ancienne, ni de galérer à comprendre une notice en PDF de 32 pages. T’as juste à suivre le chemin qu’on te trace. Et devine quoi ? Ce chemin est zéro contact humain.
👉 Check-list express pour formaliser ton activité sans prise de tête :
- Statut : micro-entreprise, simple et rapide ;
- Plateforme de création : outil clé en main (tu réponds → ils génèrent) ;
- SIRET : numéro reçu en quelques jours ;
- Système de facturation : gratuit ou inclus dans ton outil ;
- Trace de tes revenus : fichier de suivi + relevé bancaire.
Tu peux même garder ton RSA pendant un moment, tant que tu déclares correctement. T’as pas besoin de tout comprendre, t’as juste besoin de te structurer assez pour ne pas flipper à chaque notif URSSAF.
Les outils pour créer ton entreprise en ligne sans contact humain (ni déplacement)
Je vais te dire les choses clairement : si t’es ici, c’est que t’aimes pas les appels, les rendez-vous, les trucs longs et chiants. Ça tombe bien. Tu peux créer ton entreprise 100 % en ligne, sans contact physique, sans déplacement, sans envoyer un seul courrier.
T’as une interface intuitive, t’as un assistant qui t’accompagne (virtuel, hein, pas un gars en costard), et tu peux tout piloter depuis ton lit, ta cuisine, ou ta planque préférée. C’est rapide, économique, et totalement légal.
⚠️ Encadré utile à lire (et à relire) :
Le Code du travail (article L8221-1) considère comme travail dissimulé toute activité rémunérée non déclarée. Oui, même 30 € sur Gumroad. Même un paiement unique via PayPal. Même si c’était « juste un test ». Ce n'est pas toi qui choisis ce qui est légal, c’est eux. Et, ils ont les moyens de le savoir.
Du coup, autant arrêter le travail non déclaré sur Internet tant qu’il est encore temps. Créer son entreprise en ligne aujourd’hui n'a rien à voir avec le luxe. C’est une sécurité.
Et si t’as l’ambition de vivre de ton business à long terme (sans burn-out ni procès surprise), autant poser les fondations maintenant.
Le travail non déclaré sur Internet, c’est comme jouer avec une grenade dégoupillée
Tu peux penser que t’es petit, que t’es discret, que personne vne viendrate chercher. Mais le travail non déclaré sur Internet, c’est pas une zone grise. C’est une infraction pénale. Et aujourd’hui, avec les algorithmes, les croisements de données, les contrôles URSSAF automatisés… t’as plus rien d’anonyme. Tes ventes, tes publications, tes virements, ton compte PayPal : tout est traçable. Et tout peut remonter jusqu’à toi.
Continuer comme ça, c’est jouer avec une grenade dégoupillée. Ça peut exploser à tout moment. Un contrôle CAF. Une dénonciation anonyme. Un e-mail de relance URSSAF. Et là, t’as plus d’excuses. Parce que le travail dissimulé en ligne, même à petite échelle, ça reste du black. Et même si t’as touché que 60 € sur un mois, ça peut suffire à déclencher des sanctions civiles, un redressement, voire pire si t’étais au RSA.
Mais tu sais quoi ? T’as pas besoin de vivre avec cette angoisse-là. Si tu veux vraiment devenir un entrepreneur web, indépendant, libre, à ton compte, sans patron ni pression salariale… alors faut que tu le fasses proprement. Pas dans l’ombre. Pas dans la panique. Mais, dans un cadre légal simple et solide.
Et ce cadre-là, aujourd’hui, il existe sans que t’aies besoin de bouger ton c*l. Zéro déplacement. Zéro RDV. Et, zéro prise de tête. Juste un outil qui te crée ta micro-entreprise pendant que tu bosses sur ton vrai taf. Ton contenu, ton blog, ton tunnel, tes premiers revenus.
Tu veux éviter les galères, le stress, les erreurs débiles ?
Alors fais ce que font les malins : crée ta structure maintenant.
Et si tu veux créer ta micro-entreprise sans paperasse, sans pression, sans contact humain, y a une solution rapide, fluide, pensée pour toi…
1 Commentaire
Merci Elodie pour cet article fort utile lorsque l’on débute, au moins, on pourra pas dire qu’on a pas été prévenus. 🙂