
Quitter son CDI pour entreprendre : Comment le faire sans tout foirer

Ton CDI, c’est comme un matelas à ressorts. Il est confortable en apparence, mais plus tu restes dessus et plus, tu t’y enfonces. Beaucoup rêvent de quitter leur CDI pour entreprendre, mais dès qu’il s’agit de passer à l’acte, la peur surgit. D’un côté, il y a la sécurité du salaire fixe (même si ça ne couvre pas toujours tous tes besoins). De l’autre, il y a l’appel de la liberté, l’envie de devenir entrepreneur web et de lancer ton projet sans patron sur le dos.
En réalité, le dilemme est brutal : rester dans la cage dorée du salariat ou oser bâtir ton indépendance… Et oui, quitter son CDI pour entreprendre soulève mille questions. Parce que ce choix touche à ton argent, ton confort, ton avenir… et parfois même ta vie perso. Pourtant, rester figé, c’est accepter le fait d’échanger tes journées contre un badge et un ticket resto.
Alors pose-toi les bonnes questions :
- Tu veux garder ta « sécurité » et regarder les années filer sous ton nez ?
- Tu veux enfin utiliser tes compétences pour ton propre compte ?
- Tu veux savoir comment créer ton entreprise en ligne sans te perdre dans la paperasse ?
« Si tu n’es pas prêt à construire ton rêve, tu finiras payé pour construire celui d’un autre. »
Dans cet article, je vais te montrer comment quitter ton CDI pour entreprendre sans tout foirer. Tu vas comprendre :
- pourquoi le confort apparent du CDI t’empêche d’avancer,
- quelles étapes suivre pour sécuriser ta transition,
- comment activer les aides (ARE, ACRE, ARCE) et garder tes droits,
- et surtout, quelles solutions existent pour lancer ton business légalement et rapidement.
Bref, ce n’est pas non plus une solution à prendre au pied de la lettre. Tu es responsable de tes choix. Toutefois, tu trouveras un plan clair, direct et sans mythos pour transformer ton envie en vraie trajectoire entrepreneuriale.
Pourquoi quitter son CDI pour entreprendre fait flipper la majorité ?
Avant d’aller plus loin, mettons les choses aux claires : quitter son CDI pour entreprendre n’est pas qu’une décision pro, c’est une secousse dans toute ta vie. Tu as peut-être déjà ce dilemme en tête : rester vissé à ton fauteuil de salarié avec ton salaire qui tombe comme une perfusion rassurante, ou plonger dans l’inconnu pour devenir entrepreneur web et bâtir ton indépendance.
À première vue, la balance semble évidente : sécurité d’un côté, risque de l’autre. Pourtant, quand on gratte un peu, ce confort du salariat ressemble souvent à une cage dorée où tu tournes en rond. Alors pourquoi tant de gens restent figés ? Parce que la peur a plus de poids que l’envie.
La prison dorée du CDI : sécurité ou illusion ?
À première vue, ton CDI, c’est ton matelas. Chaque mois, tu encaisses ton salaire, tes congés payés tombent comme des petits bonus, et tu te dis que tu es « protégé ». Cependant, cette soi-disant stabilité est souvent une sécurité fragile. Un plan social, une boîte qui ferme, une hiérarchie qui change… et tout peut voler en éclats.
En réalité, le CDI agit comme une prison dorée : tu as la clé, mais tu refuses d’ouvrir la porte. Tu continues de gratter des tickets resto et de sécuriser ton prêt bancaire, pendant que ton projet d’entreprise prend la poussière. Et pendant ce temps, ceux qui osent franchir la ligne démarrent leur micro-entreprise sur le web et avancent.
Les 3 peurs qui bloquent (argent, échec, regard des autres)
Si tu veux comprendre pourquoi quitter son CDI pour entreprendre est un Everest mental, il suffit d’énumérer les trois boulets que tu traînes :
- L’argent : peur de ne plus payer ton loyer, de ne pas toucher ton ARE (allocation retour à l’emploi), ou de rater ton business plan. Pourtant, avec l’ARCE, l’ACRE ou un congé pour création d’entreprise, des solutions existent.
- L’échec : peur de planter ton projet et de passer pour un looser. Mais, rater un projet n’est pas rater sa vie : c’est juste un chapitre d’apprentissage.
- Le regard des autres : ton entourage, tes collègues, ta famille. Tous auront un avis (souvent négatif). Mais à la fin, qui vivra avec tes regrets ? Toi.
Je vais te parler de Julien, 38 ans, cadre en CDI, qui rêve depuis 5 ans de lancer son activité en ligne. Chaque année, il se dit « l’an prochain ». Résultat ? Toujours dans la même boîte, avec plus de cheveux blancs, mais zéro boîte à lui.
Le vrai risque : rester au chaud et passer à côté de ta vie
Finalement, le danger n’est pas de démissionner, mais de ne rien faire. En effet, rester enfermé dans ton CDI « par sécurité » revient à regarder le train passer sans jamais monter dedans. Tu te dis que tu prends zéro risque, alors qu’en vérité, tu prends le pire : le risque de passer à côté de ton projet de vie.
Pour t’aider à visualiser, voici un comparatif simple :
| Rester dans ton CDI | Quitter ton CDI pour entreprendre |
|---|---|
| Salaire fixe mais plafonné | Revenus variables, mais sans plafond |
| Sécurité illusoire (licenciement possible) | Liberté + possibilité d’ARE ou ARCE |
| Routine, confort, stagnation | Apprentissage, évolution, liberté entrepreneuriale |
| Zéro contrôle sur ton avenir | Maîtrise de ton projet et de ton temps |
En fin de compte, le seul vrai risque, c’est d’arriver à 50 ans et de réaliser que tu as passé ta vie à attendre le vendredi soir au lieu de construire ton indépendance.
Ce que disent les règles (et ce qu’on t’explique rarement)
Avant de claquer la porte de ton job en mode « je verrai bien », tu dois comprendre que quitter ton CDI pour entreprendre ne se fait pas n’importe comment.
D’abord, parce que la loi encadre tout ça, ensuite parce qu’il existe plusieurs chemins pour éviter de finir à poil financièrement. Pourtant, beaucoup se plantent dès les premiers mètres parce qu’ils ne savent pas distinguer la démission légitime de la rupture conventionnelle, ni comment activer leurs droits au chômage.

En réalité, si tu veux jouer la carte de l’entrepreneur web ou du créateur d’entreprise classique, il faut connaître les règles, mais aussi les pièges qu’on cache souvent sous le tapis.
Quitter son CDI pour entreprendre légalement : démission, rupture conventionnelle, congé
D’abord, trois voies principales s’offrent à toi :
- La démission pour création d’entreprise : autorisée seulement si ton projet est validé comme « réel et sérieux » par un Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) et la Commission régionale Transition Pro.
- La rupture conventionnelle : plus simple, tu négocies ton départ avec ton boss et tu touches ton chômage direct.
- Le congé pour création d’entreprise : tu mets ton CDI en pause (un an renouvelable une fois), tu testes ton projet et tu peux revenir si ça foire.
Comparatif rapide
| Mode de sortie | Conditions | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|---|
| Démission légitime | CDI + 5 ans d’ancienneté + projet validé | Chômage (ARE), liberté immédiate | Procédure lourde, pas garanti |
| Rupture conventionnelle | Accord employeur | ARE rapide, indemnité de rupture | Ton patron peut refuser |
| Congé création | 24 mois d’ancienneté | Sécurité de retour, test grandeur nature | Pas de salaire pendant le congé |
Comment toucher le chômage en démissionnant pour créer son entreprise ?
Concrètement, si tu veux quitter ton CDI pour entreprendre et garder un filet de sécurité, il faut :
- Obtenir un CEP (obligatoire et gratuit).
- Passer devant la commission Transition Pro.
- Démissionner seulement après validation.
- T’inscrire à France Travail dans les 6 mois.
Si tu zappes une étape, c’est mort : ton ARE saute. Pourtant, beaucoup se font avoir en croyant qu’une simple lettre de démission suffit. En réalité, la procédure est plus longue, mais elle sécurise ton avenir.
Les aides financières que tu peux activer (ARE, ARCE, ACRE, NACRE, RSA, prime d’activité)
Par ailleurs, tu ne pars pas les mains vides. Voici ta boîte à outils :
- ARE (allocation chômage) : revenu mensuel calculé sur ton ancien salaire.
- ARCE : 60 % de ton chômage en capital pour injecter direct dans ton business.
- ACRE : exonération de charges sociales la première année.
- NACRE : accompagnement et prêts d’honneur régionaux.
- RSA/prime d’activité : filets de soutien en cas de revenus trop faibles.
Ta checklist :
- Valider son projet avec le CEP.
- Déposer le dossier Transition Pro.
- Choisir entre ARE mensuel ou ARCE capital.
- Demander l’ACRE dès l’immatriculation.
- Vérifier éligibilité au RSA ou prime d’activité.
« Le salarié démissionnaire peut bénéficier de l’ARE à condition que son projet de création ou de reprise d’entreprise ait été validé par la commission paritaire régionale. » (France Travail, 2025)
Clauses à surveiller : exclusivité, loyauté, non-concurrence
Enfin, attention aux pièges planqués dans ton contrat :
- Clause d’exclusivité : t’empêche de lancer une activité parallèle. Elle saute si tu crées ton entreprise, mais seulement pour un an.
- Obligation de loyauté : interdiction de bosser sur ton business pendant tes heures de salariat ou d’utiliser les outils de ton employeur.
- Clause de non-concurrence : après ton départ, elle peut t’interdire d’exercer dans le même secteur pendant X mois. Elle doit être limitée dans le temps, l’espace, et indemnisée.
Ces clauses, mal gérées, c’est comme courir un marathon avec des boulets aux chevilles : tu risques de te griller avant même d’avoir lancé ton projet.
Quitter son CDI pour entreprendre sans tout perdre
Je te le redis, quitter son CDI pour entreprendre, ce n’est pas sur un coup de tête héroïque ni un saut sans ailes. D’abord, on pose des filets de sécurité ; ensuite, on suit un plan clair.
Tu veux la liberté, l’indépendance et, pourquoi pas, devenir entrepreneur web ? Ok. Cependant, sans méthode, c’est la gamelle assurée (et ton compte en banque va pleurer). Alors, je vais t'indiquer le plan de vol : préavis géré, droits chômage sécurisés, statut choisi avec soin et création d’entreprise en ligne sans t’ensevelir sous la paperasse.
Par conséquent, quitter son CDI pour entreprendre devient un chemin balisé et non une roulette russe. Ainsi, tu vas comprendre quoi faire avant, pendant et juste après la démission : du CEP à la commission, du business plan à l’immatriculation, du premier client aux premières factures.

Et oui, on va aussi parler outils simples, démarches rapides et erreurs à éviter (celles qui sentent la brûlure). Bref, tu gardes le cap, tu gardes le cash, tu gagnes du temps.
Le plan en 5 étapes pour préparer ta sortie
Concrètement, quitter son CDI pour entreprendre sans tout perdre, ça passe par 5 étapes incontournables :
- Vérifier ton éligibilité au chômage : tu dois justifier de 5 ans d’activité salariée continue. Sinon, c’est mort, pas d’ARE.
- Passer par un CEP (Conseil en Évolution Professionnelle) : gratuit, obligatoire et ça crédibilise ton projet auprès de Transition Pro.
- Monter ton dossier béton : business plan, étude de marché, stratégie… Si tu débarques les mains vides, la commission te recale direct.
- Démissionner proprement : lettre claire, préavis respecté, solde de tout compte. Pas besoin de claquage de porte théâtral.
- Créer ton entreprise étape par étape : immatriculation RCS, SIRET, statut juridique choisi. Bref, officialise.
Tu quittes ton job en limitant les dégâts financiers et tu poses les bases solides pour ton futur business.
Le choix du statut : micro, SASU, EURL… lequel est fait pour toi ?
Ici, pas de solution magique, mais un choix à faire selon ton projet et tes besoins. En pratique, voilà un tableau simple qui résume :
| Statut | Avantages | Inconvénients | Pour qui ? |
|---|---|---|---|
| Micro-entreprise | Simplicité, charges réduites, création en ligne rapide | Plafond de CA, pas hyper crédible avec des gros clients | Débutants, freelances, side projects |
| SASU | Souplesse, pas de plafond, image pro | Cotisations + lourdes, plus de paperasses | Ceux qui veulent lever des fonds ou scaler |
| EURL | Sécurité limitée, régime TNS (cotisations plus light) | Moins flexible que la SASU | Indépendants qui veulent se protéger sans viser la croissance explosive |
Bref, si tu veux tester et démarrer en douceur, micro. Si tu vises gros, SASU. Et, si tu veux jouer solo, mais avec protection, EURL. Et, si t'as pas envie de te casser la tête, fais-toi accompagner par des pros qui sauront te conseiller.
Démarches simplifiées : créer son entreprise en ligne sans paperasse
Autrefois, fallait faire la queue à la Chambre de commerce, courir après des signatures et publier dans un journal d’annonces légales en espérant que l’administration ne perde pas ton dossier. Aujourd’hui, tu peux créer ton entreprise en ligne en quelques clics.
Les plateformes de création te proposent :
- Générateur de statuts automatiques.
- Dépôt de capital social depuis ton canapé.
- Immatriculation RCS, RM ou INSEE sans te déplacer.
- Kbis envoyé direct par e-mail.
Et le must : tu es guidé pas à pas pour éviter les erreurs juridiques. Résultat : tu gagnes du temps, tu sécurises ton activité et tu te concentres sur ton vrai taf — développer ton business.
Ta checklist express pour créer sans prise de tête :
- Choisir ton statut juridique.
- Préparer tes statuts (générés en ligne si tu veux aller vite).
- Déposer ton capital (banque ou plateforme digitale).
- Publier une annonce légale (obligatoire pour les sociétés).
- Immatriculer ton entreprise → obtention SIRET et Kbis.
« Un salarié démissionnaire peut bénéficier de l’ARE s’il justifie d’un projet réel et sérieux validé par Transition Pro » (source : France Travail).
En clair, quitter son CDI pour entreprendre, ce n’est pas une lubie. C’est une stratégie. Et avec les bons outils, même un entrepreneur web débutant peut formaliser son projet sans perdre des mois dans la paperasse.
Comment passer du CDI à ton premier euro en indépendant
Quitter son CDI pour entreprendre, ce n’est pas juste claquer la porte du bureau avec ton badge et ouvrir un compte pro dans la foulée. Non, ça, c’est la recette parfaite pour finir au fond du trou… En réalité, il faut jouer malin si tu veux encaisser ton premier euro en indépendant sans mettre ta sécurité à la poubelle. Et pour ça, il existe un parcours balisé : d’abord construire une base solide, ensuite t’équiper avec les bons outils, puis préparer une sortie progressive. Ainsi, tu ne te lances pas dans le vide, tu traverses un pont avec des filets de sécurité sous les pieds.

De plus, cette étape est celle où tu passes du fantasme à la réalité : tu n’es plus juste le salarié qui rêve d’un autre monde, tu deviens celui qui teste, ajuste et gagne déjà ses premiers revenus. Par conséquent, chaque action compte : du choix de ta micro-entreprise à ton premier devis, du test de ton offre à l’ouverture de ton marché. En clair, la suite va t’aider à quitter ton CDI pour entreprendre sans perdre le nord et à prouver, chiffres à l’appui, que ton projet peut payer ton loyer.
Construire une micro-entreprise rentable sur le web
D’abord, il est important de comprendre pourquoi la micro-entreprise est souvent le choix idéal pour démarrer. En effet, elle permet de tester ton activité rapidement, de facturer en toute légalité et de voir si ton idée tient la route sans t’engluer dans la paperasse.
Cependant, pour que ça marche, il est essentiel de préparer un minimum :
- Identifier une niche rentable (rédaction, graphisme, consulting, e-commerce…).
- Créer un business plan simple, mais précis.
- Définir un tarif adapté à ton marché.
- Mettre en place un suivi de trésorerie dès le premier euro.
Ainsi, tu passes de salarié enfermé à indépendant qui envoie ses premières factures. Quitter son CDI pour entreprendre devient alors concret et mesurable.
L’arsenal minimaliste : outils pour lancer ton business en ligne depuis chez toi
Ensuite, il convient de se pencher sur les outils. Contrairement aux idées reçues, tu n’as pas besoin d’un budget délirant. Pour devenir entrepreneur web, un arsenal minimaliste suffit :
- Un ordinateur correct et une connexion stable.
- Une plateforme de création d’entreprise en ligne pour gérer ton statut.
- Des outils simples, mais efficaces : Trello pour organiser, Google Drive pour stocker, Canva pour créer.
- Un logiciel de facturation (Facture.net ou Henrri par exemple).
De cette manière, tu peux travailler de ton salon, de ta chambre ou d’un café sans perdre en professionnalisme. Et surtout, quitter ton CDI pour entreprendre devient une option crédible, pas un fantasme.
Comment sécuriser ton départ grâce aux revenus complémentaires avant de couper le cordon
Enfin, avant de tout lâcher, il est nécessaire de te créer un filet de sécurité. En d’autres termes, teste ton idée en parallèle. Concrètement, tu peux :
- Freelancer le soir ou le week-end.
- Vendre des micro-formations ou du contenu digital.
- Tester une petite boutique en ligne.
Avec cette approche, tu gagnes deux bénéfices immédiats :
- Une preuve concrète que ton projet est viable.
- Un coussin financier pour éviter de dépendre uniquement de l’ARE ou de tes économies.
Je pense que t'as compris. Quitter son CDI pour entreprendre, c’est un peu comme marcher sur un pont en mauvais état : flippant, mais bien plus rassurant si tu sais qu’il y a déjà un matelas solide en bas.
Ta checklist avant de démissionner
- Vérifier ton éligibilité au chômage.
- Monter un business plan même simplifié.
- Tester ton offre en parallèle.
- Choisir un statut juridique adapté.
- Mettre en place un système de facturation.
Comparatif des statuts pour démarrer
| Statut | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|
| Micro-entreprise | Démarches rapides, compta ultra-simple, idéal pour tester. | Plafonds de CA, pas de déduction de charges réelles. |
| SASU | Image pro, pas de plafond de CA, possibilité de se verser des dividendes. | Cotisations plus élevées, formalités plus lourdes. |
| EURL | Protection du patrimoine, statut crédible. | Gestion plus lourde, besoin d’un comptable. |
Grâce à cette approche progressive, tu comprends que quitter son CDI pour entreprendre n’est pas un saut dans le vide, mais un risque calculé, avec des étapes, des outils et des solutions simples.
FAQ – Quitter son CDI pour entreprendre
T'es arrivé là, mais t'as encore plein de questions dans la tête… Quitter son CDI pour entreprendre, ça soulève toujours un paquet de flou bien relou. Tu veux être sûr de ne pas perdre tes droits chômage ? Tu te demandes combien de temps tu dois poireauter avant la vraie liberté ? Ou encore si tu peux te lancer en entrepreneur web sans que ton employeur vienne te tirer les oreilles ? Bref, tu flippes de rater une info planquée dans les textes officiels.
Quoi de plus normal : les démarches pour une démission légitime de création d’entreprise, une rupture conventionnelle ou un congé pour création d’entreprise sont pleines de conditions, d’exceptions et de sigles à rallonge (ARE, ARCE, ACRE, NACRE…). Et pourtant, si tu prends deux minutes pour bien comprendre les règles du jeu, tu vois que c’est carrément possible de quitter ton CDI pour entreprendre sans tout perdre.

Ici, je te réponds cash aux questions les plus posées, celles que tout le monde se traîne sur Google, mais que personne n’explique vraiment sans jargon. Tu vas voir, c'est simple, direct, et surtout utile.
Peut-on quitter un CDI pour devenir auto-entrepreneur et toucher le chômage ?
Oui, c’est possible, mais pas automatique. En effet, si tu veux quitter ton CDI pour entreprendre et percevoir l’ARE, tu dois d’abord remplir trois conditions :
- être salarié en CDI depuis au moins 5 ans (soit 1 300 jours de travail effectif) ;
- avoir un projet de création d’entreprise réel et sérieux (business plan, étude de marché, financement) ;
- obtenir l’accord de la commission Transition Pro.
Ainsi, sans cette validation, ton projet restera au point mort côté chômage. Mais, dès que tu décroches l’attestation, tu peux lancer ta micro-entreprise et toucher ton chômage en même temps. Résultat : tu ne sautes pas dans le vide, tu avances avec un parachute.
Quel est le préavis à respecter quand on démissionne pour entreprendre ?
Le préavis dépend directement de ton contrat et de ta convention collective. En règle générale, il varie entre 1 et 3 mois. Pendant ce délai, tu continues de travailler, mais tu peux préparer ton projet en parallèle : business plan, choix du statut juridique, immatriculation en ligne, etc.
Cependant, quitter son CDI pour entreprendre sans respecter le préavis peut t’exposer à des sanctions : ton employeur peut réclamer des indemnités. Par conséquent, mieux vaut partir proprement, sans casser la baraque, histoire de garder ton réseau et de ne pas plomber ton départ.
Quelles différences entre rupture conventionnelle et démission légitime ?
Pour y voir clair, voici un petit comparatif :
| Option | Conditions | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|---|
| Rupture conventionnelle | Accord entre salarié et employeur | Indemnité de départ + droit au chômage sans justificatif de projet | Dépend de la volonté de ton employeur |
| Démission légitime | CDI + 5 ans d’ancienneté + projet validé par la commission | Maintien du chômage si le projet est sérieux | Dossier lourd, commission à convaincre |
En clair, la rupture conventionnelle, c’est la sortie « soft ». La démission légitime, c’est la sortie « avec dossier ». Dans les deux cas, tu peux quitter ton CDI pour entreprendre, mais pas avec les mêmes armes.
Peut-on cumuler ARE et revenus d’entrepreneur web ?
Oui, et c’est même une stratégie redoutable. Concrètement, tu peux cumuler ton ARE avec tes premiers revenus d’entrepreneur web. Ainsi, France Travail ajuste ton allocation en fonction de ce que tu gagnes, mais tant que tes revenus ne dépassent pas ton ancien salaire, tu gardes une partie de tes droits.
En clair, tu bosses sur ton projet, tu encaisses tes premiers clients, et tu continues à être payé. Donc, ce n’est pas juste possible, c’est même un levier malin pour sécuriser ton départ et éviter de flipper à chaque fin de mois.
Que faire si la commission refuse de valider mon projet ?
Si ton dossier est recalé, pas de panique. En réalité, tu as plusieurs cartes à jouer :
- Revoir ta copie : retravaille ton business plan, ajoute des preuves de marché (contrats pré-signés, étude de clientèle, financement validé), puis redépose un dossier plus costaud.
- Chercher une autre sortie : négocier une rupture conventionnelle, demander un congé pour création d’entreprise, ou développer ton activité en parallèle jusqu’à ce qu’elle soit solide.
Ainsi, même si tu essuies un refus, ce n’est pas la fin du jeu. Quitter son CDI pour entreprendre ne passe pas que par une seule porte. Il existe toujours un plan B, voire un plan C, pour lancer ton projet sans rester coincé derrière ton bureau.
Bonus – Les raccourcis qui font gagner du temps
Quitter son CDI pour entreprendre, c’est excitant, mais ça peut vite tourner au parcours du combattant si tu t’y prends mal. Entre les démarches administratives, les acronymes incompréhensibles (ARE, ARCE, ACRE… on dirait un alphabet de la galère) et les peurs qui t’assaillent, tu risques de perdre des mois à tourner en rond. Pourtant, il existe des raccourcis qui te permettent de garder ton énergie pour le vrai sujet : faire décoller ton projet et encaisser ton premier euro en tant qu’entrepreneur web.

Concrètement, tu n’as pas besoin de tout inventer : tu peux comparer en un coup d’œil les trois façons de quitter ton job, t’appuyer sur une check-list prête à l’emploi pour ne rien zapper, et même déléguer les corvées juridiques grâce à des outils en ligne. Résultat ? Moins de stress, moins de café cramé, et surtout une sortie du salariat qui ressemble plus à une autoroute qu’à un champ de mines.
Le comparatif : démission, rupture conventionnelle, congé création
Et si on arrêtait le blabla pour poser ça noir sur blanc ? Voici un tableau simple. Il résume ce que chaque option t’apporte vraiment. Parce que oui, sur le papier tout paraît similaire, mais en pratique ça change tout.
| Option | Avantages | Inconvénients | Droits chômage |
|---|---|---|---|
| Démission légitime pour création | Tu contrôles ton départ, accès au chômage si projet validé par Transition Pro | Long processus de validation, obligation de prouver le sérieux du projet | Oui, si projet validé |
| Rupture conventionnelle | Départ négocié, indemnité spécifique, chômage automatique | Dépend de la négociation avec l’employeur | Oui, automatique |
| Congé création d’entreprise | Poste gardé au chaud, pas de risque si ton projet capote | Zéro salaire pendant le congé, durée limitée (2 ans max) | Non, sauf si rupture après |
À toi de choisir l’arme qui colle le mieux à ta situation.
Check-list en 10 points pour quitter son CDI pour entreprendre sans stress
Et maintenant, place au concret. Voici ta check-list de survie pour ne pas te cramer :
- Vérifier ton ancienneté (5 ans mini pour une démission légitime).
- Prendre rendez-vous avec un Conseil en évolution professionnelle.
- Préparer ton business plan (même simplifié).
- Lister tes aides financières possibles (ARE, ARCE, ACRE, RSA, prime d’activité).
- Monter ton dossier pour Transition Pro.
- Rédiger une lettre de démission propre et claire.
- Respecter ton préavis CDI (sauf si rupture conventionnelle).
- Vérifier ta clause de loyauté, d’exclusivité ou de non-concurrence.
- Choisir ton statut juridique (micro, SASU, EURL…).
- Créer ton entreprise en ligne pour éviter la paperasse et gagner du temps.
Conseil : imprime cette liste et coche chaque étape, comme un check-up avant un gros voyage.
L’astuce des malins : utiliser une plateforme juridique en ligne pour déléguer les démarches
Et là, soyons clairs. Si tu veux éviter de t’arracher les cheveux avec l’URSSAF, l’INSEE, le RCS et compagnie, tu as deux choix : galérer comme un stagiaire perdu… ou déléguer. Les plateformes juridiques en ligne existent justement pour ça : création rapide, statuts générés automatiquement, dépôt de capital géré, Kbis livré. Bref, zéro paperasse et plus de temps pour lancer ton business.
D’ailleurs, selon France Travail (rapport 2024), « plus de 40 % des créateurs d’entreprise passent désormais par une plateforme juridique pour sécuriser leurs démarches ». Ce n’est pas un hasard : ça te fait gagner du temps et ça sécurise ton départ.
Je vais te parler de Julie, 34 ans, qui a utilisé un congé création. Son projet a foiré au bout d’un an. Grâce au congé, elle a repris son poste sans perdre la face. Et deux ans plus tard, elle a relancé, mais cette fois avec une SASU montée via une plateforme en ligne. Verdict ? Gain de temps, gain d’énergie, et surtout, pas de coup de massue administratif.
Voilà, avec ça tu sais comment quitter ton CDI pour entreprendre, mais tu sais aussi comment ne pas perdre ton énergie dans des galères administratives.
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